La liste des candidats au Défi des 7 Majeurs s’allonge progressivement. Ils sont désormais plus de 20 à s’être inscrits pour tenter de réaliser ce parcours ultra-montagneux entre France et Italie. Un challenge sportif captivant qu’a décidé de relever Massimiliano Bocci, premier candidat italien à tenter d’inscrire son nom au palmarès de la Confrérie des 7 Majeurs.
Gestionnaire d’un refuge dans le Valpellice (Rifugio Barfè), Massimiliano Bocci, 50 ans, a toujours pratiqué un sport en lien avec la montagne, son terrain de jeu privilégié. Mis à part le judo, Massimiliano pratique l’escalade, l’alpinisme en haute montagne, le VTT et bien entendu le vélo de route.
J’ai toujours été attiré par les grands espaces et les défis, surtout ceux contre moi-même. L’an dernier, en mai, j’ai réalisé l’ascension du Ventoux par les 3 côtés pour devenir un “cinglé du Ventoux”. J’ai du faire face à des conditions climatiques très difficiles avec un vent à plus de 80 km/h et une température inférieure à 0 au sommet. Mais ce fut une très belle expérience captivante que j’espère pouvoir revivre lors des 7 Majeurs.
Justement, qu’est-ce qui t’a amené à tenter de réaliser ce défi des 7 Majeurs ?
Massimiliano Bocci : Le parcours est véritablement merveilleux, les panoramas offerts sont parmi les plus beaux que l’on peut trouver sur les routes de montagne. Un cycliste passionné de montagne ne peut résister à l’idée de pouvoir enchaîner ces 7 cols sur un même parcours !
As-tu déjà réalisé un parcours aussi difficile ?
Massimiliano Bocci : Non. C’est justement cela qui me motive. Je vais pouvoir me rendre compte jusqu’où je suis capable de repousser mes limites. Il s’agit d’un parcours particulièrement difficile tant par la distance que par le dénivelé sans oublier les conditions météos qui seront un facteur décisif pour réussir. Il faudra être très attentif à la gestion de l’alimentation et bien se préparer. Pour réaliser le parcours dans un délai de 24 heures il va falloir planifier attentivement sa feuille de route. Une mauvaise planification des horaires de passage ou une mauvaise évaluation des temps d’ascensions peut conduire à l’échec. De toute façon, si je n’arrive pas à réaliser ce défi en 24 heures, la perspective de le faire en moins de 48 heures reste un beau challenge.
Connais-tu les 7 cols au programme ?
Massimiliano Bocci : J’en connais 5 (Agnel, Sampeyre, Fauniera, Lombard et Izoard). Il me reste donc à découvrir la Bonette et le col de Vars. J’ai déjà grimpé Sampeyre, la Fauniera et l’Izoard des 2 côtés et seulement le versant italien de la Lombarde et du col Agnel. Chacune de ses ascensions est déjà difficile individuellement, les enchaîner est un challenge extraordinaire et en même temps effrayant !
A quelle date envisages-tu de réaliser ce défi ?
Massimiliano Bocci : Je prévois de le faire à la mi-juin. Les journées sont longues et généralement, c’est une période où la météo est plutôt bonne sans gros risque d’orage qui peuvent poser de sérieux problèmes et s’accompagner de fortes baisses de la température.
Tu as l’intention de partir de quelle localité ?
Massimiliano Bocci : Je pense partir de Sampeyre et de faire le parcours dans le sens des aiguilles d’une montre (Sampeyre, Fauniera, Lombard, Bonette, Vars Izoard et Agnel pour finir). Cela permettra de grimper Sampeyre en premier. De ceux que je connais c’est celui qui me préoccupe le plus à cause de sa longueur et de sa pente soutenue par le versant du Val Varaita mais aussi à cause de la descente délicate vers Ponte Marmora. Néanmoins, le col d’Izoard sera l’obstacle principal. J’ai besoin encore de réfléchir à mon tableau de marche avant de décider l’heure à laquelle je m’élancerai.
As-tu quelque chose d’autre à ajouter ?
Massimiliano Bocci : Je suis très heureux de participer à ce défi. J’espère pouvoir me préparer au mieux pour présenter face à géants du cyclisme dans les meilleurs dispositions. J’ai lu la présentation des différents candidats qui sont tous de formidables athlètes. Serai-je à la hauteur ?
Massimiliano, poi presentarti in modo che sappiamo un po’ chi sei ?
Ho 50 anni e da 25 gestisco un agriturismo in Valpellice. Ho sempre praticato sport,(judo, arrampicata, alpinismo in alta montagna, mtb e ciclismo su strada) e mi hanno sempre appassionato gli spazi aperti e le sfide, soprattutto quelle con me stesso. L’anno scorso a maggio ho salito il Ventoux dai tre versanti(Cinglés du Mont Ventoux)con condizioni climatiche estremamente difficili(vento oltre gli 80kmh e temperature sottozero) ed è stata un’esperienza impegnativa ma bellissima, che spero di ripetere con les 7 majeurs.
Perché avete deciso di cercando di realizzare la sfida les 7 Majeurs ?
Il percorso è stupendo, i panorami che offre sono tra i più belli che si possano incontrare pedalando sulle strade delle nostre montagne. Unire questi colli in un unica cavalcata è un’idea che non può non attrarre un ciclista appassionato.
Avette mai fatto un percorso cosi difficile ?
No. E questo è uno dei motivi che mi spinge a provare. Vedere fino dove riesco a spingermi e fino a quale grado di fatica e impegno riesco ad arrivare. In ogni caso il percorso è molto duro, sia come altimetrie che come chilometraggio, a cui si devono aggiungere le condizioni meteo che a quelle quote sono importantissime e possono essere decisive, poi bisogna programmare attentamente l’alimentazione, oltre ovviamente all’allenamento. Anche la cura della bicicletta è fondamentale. Per coprire il percorso in 24 ore è necessario programmare con cura i tempi di sosta, la media oraria e la VAM. Una foratura, un guasto, un errore nell’alimentazione possono compromettere tutti i calcoli fatti a tavolino. In ogni caso se non dovessi riuscire a coprire il percorso nelle 24 ore tenterò di chiuderlo nelle 48, che rimane in ogni caso un traguardo di grande impegno e di tutto rispetto.
Si conosce già questi 7 passi ?
Conosco 5 dei sette colli(Agnello, Sampeyre, Fauniera, Lombarda e Izoard) mi mancano la Bonette e il Vars. Il Sampeyre, il Fauniera e l’Izoard li ho gia percorsi da entrambi i versanti, della Lombarda e dell’Agnello conosco solo i versanti italiani. Rimangono degli obbiettivi di prim’ordine anche presi singolarmente. l’dea di concatenarli secondo me, è bella e paurosa allo stesso tempo.
Quando pensate di raggiungere questo obiettivo sfida ?
Ho in programma di provare alla metà di giugno. Le giornate sono lunghe e normalmente secondo la mia esperienza è facile avere dei periodi di bel tempo senza grossi pericoli di temporali, che a quelle quote possono creare dei grossi problemi di grandine e temperature basse.
Si ha intenzione di partito di quale città ?
Penso di partire da Sampeyre , in val Varaita e di fare il giro in senso orario(Sampeyre, Fauniera, Lombarda, Bonette, Vars Izoard e Agnello per ultimo) In questo modo potrò percorrere il Sampeyre per primo(tra quelli che conosco è quello che mi preoccupa di più, per la lunghezza e la costanza delle pendenze del versante della val Varaita, e la discesa su ponte Marmora è parecchio impegnativa) In ogni caso l’ostacolo più grosso rimane a mio avviso l’Izoard, con i suoi strappi di Brunissard e della Casse deserte.
Devo ancora farmi un’idea della tabella di marcia per decidere l’orario di partenza.
Vuoi dire qualcosa di più ?
Sono felice di partecipare a questa sfida, spero di riuscire a prepararmi bene e di presentarmi all’appuntamento con questi giganti del ciclismo in maniera adeguata. Ho letto le presentazioni degli altri candidati e penso che siano tutti degli atleti formidabili. chissà se sarò all’altezza?